Année 2015 : Je ne vais pas croire aux signes du destin si vous le voulez bien.

Alors je ne sais pas ce que vous en pensez, mais l’année 2015 débute un peu très très mal. Sans même parler terrorisme, attentats, tragédies de grande ampleur, je regarde autour de moi et tout foire un peu pour tout le monde. L’une a des problèmes de fric, l’autre perd son petit chien d’amour, plusieurs se font plaquer, une robe de mariée rêvée devient hors de prix et inabordable, un papa disparaît, le tout sans classement de gravité, chacun son malheur, y en a pour tout le monde.

Je touche du bois 46 fois mais JUSQU’À PRÉSENT, j’échappe à la donne… Mais j’estime quand même que j’ai payé ma dette en avance comme je vous l’ai déjà expliqué dans la Salutaire Solution du Lâcher Prise.

Je m’en tire donc pas trop mal mais  je dois bien constater que 2015 commence mal pour pleiiiiiiiiin de gens…

L’une d’entre vous m’a dit récemment que les années en 15 sont toujours pourrites. Moi je veux bien hein. Admettons que 1515 n’ait pas été une super bonne année pour les 16000 morts de la bataille de Marignan, François Ier sorti vainqueur devait voir les choses autrement. 1915 n’était pas top non plus pour les gens qui étaient à Paris quand un Zeppelin a bombardé. Mais c’est l’année de naissance de Piaf. Puis c’est la guerre, certes, mais pour Citroën, ça veut dire une méga commande d’obus. Quelque part, tout le monde ne peut pas vivre de la merde en même temps partout dans le monde. Donc pas de raison que 2015 soit forcément si moche qu’elle donne l’impression d’être…

Donc j’ai quand même décidé que je n’allais pas me laisser pourrir l’année entière en me disant qu’on vivrait une année poisse. Je suis certaine que plus je me le dirai, plus j’induirai des événements négatifs et ça, mes copains, c’est pas question.

J’ai fermement décidé que 2015 serait l’année du grand envol. L’année où, après avoir bouffé mon pain noir, trimé contre moi-même, œuvré à me comprendre, à accepter ce que je ne pouvais changer, à forcer pour changer ce que je pouvais changer (non, je ne suis pas aux AA même si j’en ai l’air), mon heure serait enfin venue.

Il ne s’agit pas là de projeter des désirs irréalistes de règne sur le monde. Non, je vous rassure. Simplement d’apprécier ce que j’ai. Profiter du soleil, profiter du coin du feu, profiter de la vie et de ce qu’elle a de doux, après tout.

« Fort bien », vous entends-je dire, « ça me fait une belle jambe qu’elle s’envisage une bonne année »…

Oui mais ce que l’on devrait retenir de tout ceci, c’est que de mauvaises passes, tout le monde en a. La vie est ainsi faite de va et vient, de pics de bonheur et de creux de la vague. Le tout est de retenir sa respiration le temps de remonter à la surface.

Je traverserai encore des moments difficiles. Si votre année démarre mal, vous traverserez encore des moments de grand bonheur.

Le tout est de ne jamais l’oublier pour profiter des uns à fond et supporter les autres le temps qu’il faut.

C’était ma minute « ça va aller poussin, ça va aller… ». Vous pouvez retourner vous faire les ongles.