Aujourd’hui, on parle sérieux deux minutes. Parce que c’est bien beau, tous ces sujets ciné/beauté/shopping, mais on n’est pas QUE ça ici.
Par conséquent, j’ai choisi de vous parler aujourd’hui de ma découverte 2013 : le lâcher-prise.
Le cheminement a été long.
Il faut dire qu’il était temps de remettre en question le sens même de mon existence avant de passer sous un trente tonnes. En 4 ans, laissez-moi vous lister les catastrophes d’envergure qui m’ont atterri sur la tronche.
On ajoute à ça des copains tout pourris, un mec qui a du mal à m’aider, voire qui m’enfonce en voulant m’aider, un ex qui a décidé que ma vie serait un enfer, une famille casse-couille et très jugeante, des problèmes de fric et vous avez le tableau parfait de ma vie pousse-au-suicide.
Bref.
Sauf que voyez-vous, touchant l’apogée du fond du fond du trou, j’ai bien dû me rendre à l’évidente évidence : il y avait bien un truc qui venait de moi dans tout ça. Quoi donc? J’attirais, par mon attitude, tout ce tas de fumier du sort. Parce que j’acceptais que « c’est comme ça, j’ai trop pas de bol ».
Alors j’ai décidé de lâcher tout ce qui me tirait vers le bas. Tout.
Évidemment, ça passe d’abord par les trucs simples : on vire les vagues copains qui pourrissent la life. Les bouffeurs de moral, les moqueurs, les ironiques inutiles qui t’enfoncent pour moins sentir la qualité médiocre de leur propre vie, on dégage. On efface, on oublie. De façon claire, définitive, nette.Propre ou pas, on s’en fout. On ne fait pas d’omelette blablabla… On admet que non, ils n’ont pas forcément raison quand ils te disent que t’as des goûts de chiotte et se foutent de tous tes choix, eux qui finalement ont encore les goûts de leurs 14 ans parce que tu vois, c’est trop des révolutionnaires révoltés qui crient leur haine contre le monde.
Plus difficile, le mec. Il vous aime, vous l’aimez. Sauf que ce n’est pas le moment. Vous êtes en pleine tempête de vie, c’est trop tôt ou trop tard, bref, c’est déjà tout foutu et, amour ou pas, il faut accepter que ça ne marchera pas. Aussi fort qu’on le veuille, aussi fort qu’on s’accroche. Quand on est down, on a vaguement l’impression que ce sera pire de toucher le fond seul. Mais parfois, rien de tel qu’un peu d’air pour trouver les solutions tout seul. C’est rude, ça demande du temps, mais c’est faisable. Parfois, on a besoin de fermer les écoutilles. Faire de la peine, c’est mal. Mais vient un moment où c’est votre survie qui compte. Si elle demande le sacrifice d’une belle histoire, alors on sacrifie.
Après, pour les problèmes de fond comme la thune/nerf de la guerre, on fait ce qu’on peut mais on affronte. Et bizarrement, seul, c’est plus simple. Pas de prise de tête pour savoir qui a raison puisque vous êtes seul maître on ze bord. On ne mêle pas la famille, ça ne sert à rien de vous ajouter en plus les reproches et les plaintes de ces gens que vous « décevez ».
Et puis on agit sur ce qu’on peut changer. Et uniquement là dessus. On se bouge dans des détails qui font qu’on sent qu’on avance. On range, on trie, on jette. On lâche ces objets qu’on gardait au cas où. Ces fringues qu’on désespère de pouvoir enfiler, qu’on conserve pour un retour de mode, qu’on VA recoudre UN JOUR. On les laisse partir au royaume enchanté des objets qui serviront mieux à d’autres.
Et puis, petit à petit, on opère le tri final dans les gens qui comptent mais qui te tuent à petit feu. Les gens qu’on attend depuis mille ans, les amis qui n’en sont pas, les mères qui jugent, les pères de merde, les tontons mortels… Toutes ces personnes auxquelles on a donné tous les droits sous prétexte d’un passé commun. Ces droits-là, on ne les doit à personne et pour aucune raison. Pas lorsque l’on est adulte. Il ne s’agit pas de deleter ces gens. Simplement de deleter l’emprise angoissante qu’on les a laissés prendre. On détache.
Étrangement, ce processus entraîne de petits miracles. De nouvelles personnes font leur entrée dans votre vie, sans toujours y avoir été invitées, et apprennent vos nouvelles limites, vos nouveaux choix et finalement votre liberté. Certains amis s’adaptent à votre évolution et sont heureux pour vous. Vous vous rapprochez de membres de la famille parfois ignorés ou méconnus et qui vous approuvent ou au moins vous soutiennent.
Bref, la vie redémarre. Et c’est, sans aucun doute, la sensation de victoire sur vous-même la plus puissante que vous aurez jamais connue. Ça doit être un peu ça, le bonheur.
Love Peace Flex,
commentaires
2015 : C'est le moment pour quelques résolutions... - SuperHeroins
2016-09-14 19:49:42Florine LOM'
2015-12-29 15:20:42Elodie Love & Tralala
2015-09-25 05:14:13C’est le moment pour quelques résolutions… | SuperHeroins
2014-12-31 16:10:05Line
2014-12-31 15:35:22Adeline
2014-09-23 17:52:40lolottelarigolotte
2014-09-23 17:43:58AnaïsP
2014-08-18 14:30:15mlsre
2014-08-18 10:18:01revebleu0805
2014-07-02 18:38:47Lex
2014-06-26 23:08:17Solenne
2014-04-29 19:08:20De la réaction post-rupture… | Two girls, one mag.
2014-01-31 09:00:59Furvent
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