15 juin Non classé

Ces répliques cultes qui marquent la vie

J’adore regarder des films et des séries. Et aujourd’hui, je voulais vous partager ces répliques qui ont tellement marqué mon esprit (et peut-être le vôtre) que je peux les réciter sans jamais les oublier.

Alors certaines sont si drôles qu’y repenser me fait sourire à chaque évocation, d’autres sont de celles qui me font fondre en larmes et me transforment en vieille chaussette toute mouillée (oui, j’ai un certain talent pour les images moches… 😂)

« Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. » Astérix et Obélix Mission Cléopâtre.

C’est étrangement une réplique drôle alors qu’au fond, ce n’est pas du tout drôle et c’est même plutôt touchant et pourtant, on rit vraiment.

« L’important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage » cette réplique de La Haine m’a marquée à fond. C’est un film qui a été un peu oublié et pourtant, à mes yeux, c’est un vrai chef d’oeuvre rythmé par cette notion de chute qui est dans l’introduction et dans la dernière scène. Tout mène les héros à une issue fatale, aussi injuste qu’inéluctable et en effet, l’important dans la vie, c’est pas la chute, c’est l’atterrissage.

Un de mes films cultes reste évidemment Le Cercle des Poètes disparus. Je crois que ça a d’ailleurs beaucoup joué dans mon envie de devenir professeur de français… Moi aussi, je rêvais que mes élèves entendent que « Peu importe ce qu’on vous dira, les mots et les idées peuvent changer le monde ». Et dois-je avoue que je rêvais qu’un jour, et ça n’est jamais arrivé mais je ne valais pas le professeur Keating, ils montent sur des bancs en bravant l’autorité pour me dire « Ô Capitaine mon Capitaine », scène qui a le don de me faire fondre en larmes en reniflant.

Je ne suis pas une grande fan de Brad Pitt mais je suis en amour devant Anthony Hopkins et dans Rencontre avec Joe Black, une réplique a le même don de me transformer en robinet humain. Pour ceux qui ne connaissent pas ce film, Brad Pitt est la Mort, incarnée sur Terre pour comprendre les vivants. Elle contraint Anthony Hopkins à lui apprendre la vie avec ses merveilles et ses douleurs et à la fin, Hopkins doit partir avec la Mort, disant adieu ainsi aux gens qu’il aime passionnément. Brad Pitt, tombé amoureux de sa fille, décide de la laisser vivre puisqu’il comprend que l’Amour, c’est souhaiter le meilleur aux autres, même si cela signifie les quitter. Alors ils observent tous les deux ces gens qu’ils aiment avant de partir et Hopkins lâche un « C’est ça, la Vie, que veux-tu que je te dise ? » et cette phrase vaut tous les mots du monde pour moi…

Peut-on parler de répliques cultes sans évoquer Harry Potter ? LE personnage qui détient les plus belles à mes yeux, c’est le sage Dumbledore.

On peut citer entre autres :

  • « On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres… Il suffit de se souvenir d’allumer la lumière. »
  • « N’aie pas pitié des morts […]. Aie plutôt pitié des vivants et surtout de ceux qui vivent sans amour. »
  • « J’ai toujours été fier du talent que je possède pour tourner des phrases. Et les mots sont à mon avis, qui n’est pas si humble, notre plus inépuisable source de magie. Ils peuvent à la fois infliger des blessures et y porter remède. »
  • « Le problème, c’est que les humains ont un don pour désirer ce qui leur fait le plus de mal. »

Je m’arrête ça pour cette saga mais il y en a tant que c’est presque un recueil d’inspirations !

Je continue dans les grandes eaux ? Allez, je n’ai pas honte, je continue…

« Je suis fatigué patron, fatigué de devoir courir les routes et d’être seul comme un moineau sous la pluie… Fatigué d’avoir jamais un ami pour parler, pour me dire où on va, d’où on vient et pourquoi… Mais surtout je suis fatigué de voir les hommes se battre les uns contre les autres, je suis fatigué de toute la peine et la souffrance que je sens dans le monde…« 

Parmi les films que je ne veux jamais revoir parce que je finis comme un torchon Vileda ayant besoin de son seau d’essorage, La Ligne Verte est dans le top trois. Je le montrai à mes rhétos quand j’étais prof et je devais éviter de regarder l’écran tellement ce film me retourne le coeur…

Dans la catégorie « films durs qu’il ne fait pas bon de regarder un soir de déprime », on peut penser à Full Metal Jacket. C’est drôle, c’est un film dont je ne me rappelle que la première moitié, celle avant la guerre, celle de l’entraînement, avec le gars qu’on surnomme Baleine et qui n’a pas les capacités mentales d’endurer ce calvaire. Ma réplique culte ? « Ça, c’est mon fusil. Il y en a beaucoup comme ça, mais lui, c’est le mien. Mon fusil, c’est mon meilleur ami. Lui, c’est ma vie. Je dois en être maître, comme maître de ma vie. Sans moi, mon fusil n’est rien. Sans mon fusil, je ne suis rien. » Je me dis toujours qu’à partir du moment où on doit t’inculquer un mantra pareil, c’est quand même que t’as peu de chances de survivre…

Ce ne sont pas des citations rigolotes, pardon pour ça !

Je termine dans les plus noires avec un film un peu zappé en son temps, l’Associé du Diable, où Keanu Reeves est embauché par Al Pacino dans un cabinet d’avocats sans scrupule. Il finit par découvrir qu’Al est le Diable, le vrai et il se livre à un discours incroyable, sans doute une des meilleures tirades du grand acteur…

Je vais te dévoiler une petite info exclusive au sujet de Dieu. Dieu aime regarder, c’est un farceur. Réfléchis, il accorde à l’homme les instincts, il vous fait ce cadeau extraordinaire, et ensuite qu’est-ce qu’il s’empresse de faire ? Et ça, je peux te le jurer, pour son propre divertissement, sa propre distraction cosmique, personnelle. Il établit des règles en opposition. C’est d’un mauvais goût épouvantable. Regarde, mais surtout ne touche pas. Touche, mais surtout ne goûte pas. Goûte, n’avale surtout pas. Et pendant que vous êtes tous là à sautiller d’un pied sur l’autre, lui qu’est-ce qu’il fait ? Il se fend la pêche à s’en cogner son vieux cul de cinglé au plafond. C’est un refoulé, c’est un sadique, c’est un proprio qui habite même pas l’immeuble ! Vénérer un truc pareil, jamais ! 
Kevin Lomax : Mieux vaut régner en enfer qu’être esclave au paradis, c’est ça ?  
John Milton : Pourquoi pas ? J’ai passé mon existence ici moi, je suis resté collé à l’homme depuis qu’on l’a mis là. J’ai nourri chacune des sensations que l’homme a eu la bonne inspiration d’avoir. J’ai cherché à lui donner ce qu’il voulait, je ne l’ai jamais jugé. Pourquoi ? Parce que je n’ai jamais rejeté l’homme, en dépit de toutes ses imperfections. Parce que moi, j’aime l’homme ! Je suis un humaniste, peut-être même le dernier humaniste. Qui oserait dire le contraire, Kevin, quand j’affirme que le XXème siècle a entièrement été mien ?

Ah on ne se fend pas la poire, mais qui peut nier les évidences ?

Je vais terminer avec des citations drôles, histoire de ne pas vous pousser tous à la déprime…

A la chaîne, et je vous laisse les reclasser :

« Pas de pierre : pas de construction. Pas de construction : pas de palais. Pas de palais… pas de palais. »

« Écoute Bernard… J’crois que toi et moi, on a un peu le même problème ; c’est qu’on peut pas vraiment tout miser sur notre physique, surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c’est oublie qu’t’as aucune chance, vas-y, fonce ! On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher…« 

« Dis on ne t’a jamais appris à manger avec la bouche fermée, toi ? C’est à toi que je cause hein. J’ai l’impression d’être à côté d’un camion poubelle qui travaille moi ici…
C’est excessivement énervant d’entendre quelqu’un qui mange des chips pour celui qui n’en mange pas. Compris ? Education minimum !
 »

« – Eh, Pierre ! Y a un monsieur très malpoli qu’a téléphoné, y voulait enculer Therèse !

– Oui mais c’est un ami.

– Ah bah ça va alors. »

« Je n’aime pas dire du mal des gens mais effectivement elle est gentille »

« – Il s’appelle Juste Leblanc. » – Ah bon, il n’a pas de prénom ? – Je viens de vous le dire Juste Leblanc… Votre prénom c’est François, c’est juste ? Eh bien lui c’est pareil, c’est Juste.« 

« Merci la gueuse. Tu es un laideron mais tu es bien bonne« 

« 600 000 dollars, pour une poire et une banane? Heureusement qu’il a pas peint une salade de fruits« 

Allez, ça suffira pour aujourd’hui 😃

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commentaires

Mlsre

2021-06-19 13:50:35
Ah oui ça, les bronzés et le père noël est une ordure, on ne fait pas mieux pour les répliques cultes!!! "Ça dépend, ça dépasse" :-D J'aime aussi, et je te laisserai la replacer : "y'a pas d'hélice hélas! C'est là qu'est l'os!" Ou "Si je connaissais le con qui a fait sauter le pont..."