Récemment, je parlais de mon Kindle sur FB. Et un copain m’a demandé de quoi je parlais… Une question me tarauda : vis-tu au temps des chevaliers, mec?
Donc je t’explique et puis après, nous débattrons longuement des qualités et vertus du papier qui sent bon et du vrai contact avec les mots et tout et tout.
Le kindle, c’est la version Amazon de la liseuse électronique. Depuis, on en a fait un paquet de toutes marques, mais comme j’ai cédé au début de la mode (tu me connais, je ne résiste pas à la technologie, sauf quand il s’agit de soutifs…), j’ai un Kindle de base, un des premiers. Il ressemble à ça :
Il n’est pas tactile, tu tournes les pages en tripatouillant des boutons sur les côtés (les deux, au choix selon la façon dont tu es affalé pour bouquiner).
Perso, j’aime qu’il ne soit pas tactile puisqu’il est moins fragile. Je le traîne partout, même sur la plage. Il a été mouillé un milliard de fois, dans le bain, près de la mer, de la piscine et aspergé de sable, de poudre de make up, de colle, et je t’en passe du coca light.
Je l’ai doté d’une couverture bien solide avec SURTOUT la lampe merveilleuse.
Voilà pour la présentation du machin.
Après, je sais que tu aimes le papier, que tu ne peux pas renoncer à l’affection enfantine/infantile que tu portes à l’OBJET-LIVRE (expression que je maudis).
Mes livres à moi, ceux d’avant, sont rangés dans la bibliothèque. J’ai viré tous ceux que je n’aimais pas d’un amour profond. Et quand même, ceux qui restent prennent un paquet de place.
Mon kindle, lui, contient quelque chose comme 500 romans, des bons, des daubes, des excellents, dans quelques centimètres carrés qui me suivent partout.
Sachant que je lis environ un roman par jour en été et que je pars une bonne cinquantaine de jours, imagine-moi emportant 50 bouquins dans ma valise… Dans ma vie d’avant, j’étais condamnée à les acheter sur place (avec le choix de merde de la librairie-qui-vend-aussi-des-bouées-et-des-palmes) et de les abandonner sur place faute de pouvoir les emporter au home sweet home.
Aujourd’hui, je glisse mon kindle dans mon sac à main et je choisis le roman du jour dans la boutique Kindle en ligne. Il me suffit d’un wifi et zou, le livre est là.
Sans compter que je peux d’abord télécharger gratuitement le premier chapitre afin de m’assurer que ça me branche.
Ajoutons que la version kindle est forcément moins chère que la version papier et que tu n’as pas à attendre que le libraire commande le roman de ton choix « qui sera là dans une petite dizaine de jours ». Ah et les classiques sont presque gratuits, ce qui ne gâche rien.
Niveau lisibilité, c’est simple : c’est fait pour. Jamais de migraine, jamais de difficultés à déchiffrer (hormis les pdf téléchargés illégalement mais ça, c’est ma faute : mon kindle n’accepte que peu de formats et je suis condamnée à acheter légal ou presque. Sauf que franchement, je suis pour les droits d’auteur aux écrivains. Faut pas déconner : ils sauvent le monde.) En cas de soleil, pas de reflet, encore une fois, c’est fait pour.
La petite loupiotte est un peu la cherry on ze cake : je peux lire dans les bras de Jules sans même le déranger. Ça éclaire pile poil la page et c’est tout. Confort de lecture total sans emmerder personne.
Bref, les jours où je veux relire un de mes favoris, en général, je ne sors même plus sa version papier de la bibliothèque : je prends le kindle. Plus envie de me fatiguer avec des marque-pages, avec des pages qui se perdent, avec des pages mouillées, avec des « je sais plus où j’en étais ». Et je peux même annoter ce que je veux où je veux, mettre des marque-pages virtuels et tout et tout.
Alors je te pose la question : que demande le peuple? Le kindle, c’est la vie.
commentaires
cali4
2014-04-30 18:53:50Diane
2014-04-25 11:39:59Ronhin
2014-02-06 19:15:34