J’avais une fâcheuse envie de romans fantastiques dans le style de ce cher et rare Harry Potter… Ma copine Nadeige, qui lit plus que de raison, a eu la bonne idée de me conseiller cette série, parlons-en!
Il s’agit, comme son nom l’indique, d’une trilogie dont le premier tome s’intitule L’Amulette de Samarcande.
Dans un Londres imaginaire, le monde est dirigé par les magiciens, une élite arbitraire et souvent peu intéressée par les souffrances des plébéiens, ces autres humains non dotés de pouvoirs magiques.
Les magiciens n’ont de pouvoirs que parce qu’ils maîtrisent des démons qu’ils soumettent à leur volonté par des formules magiques apprises dès leur enfance.
Nous faisons alors la connaissance de Nathaniel, un petit garçon magicien, enlevé à ses parents pour suivre une formation magique chez un ministre secondaire chargé de faire son enseignement, comme l’ordonne la loi de cette élite.
Nathaniel est seul, son mentor le considère à peine, lui enseigne peu et le laisse apprendre seul ce qu’il a à savoir…
Jusqu’à ce qu’il invoque en secret le djinn Bartimeus, un démon puissant, très ancien, qui a déjà obéi à Ptolémée bien avant Jésus Christ…
C’est toute la vie de Nathaniel que nous allons suivre durant ces trois tomes. Nous suivons également les révoltes populaires, l’évolution de la résistance et rencontrons Kitty, une jeune résistante qui va changer le cours de la vie des héros.
Beaucoup de bien.
Il est rare de voir évoluer un personnage autant que Nathaniel pour lequel on passe par tous les sentiments possibles au sein d’une même histoire.
Bartimeus, le démon, est entré dans mon « catalogue des personnages que j’aime pour toujours ». Son impertinence permanente et son humour m’ont accrochée très vite. Et quelle tendresse il inspire lorsque l’on découvre son histoire pas à pas!
Il s’agit donc, au départ, d’une série pour jeunes lecteurs (à partir de 14 ans selon moi, bien qu’il soit conseillé à partir de 11 ans : le côté politique de l’histoire n’intéressera que les très très bons jeunes lecteurs). Pourtant, mes 37 ans ont beaucoup aimé ces romans-bonbons. J’appelle « romans-bonbons » ceux que l’on retrouve avec délice au moment d’aller se coucher…
C’est facile à lire, plein d’humour, de sérieux, l’intrigue est sans temps morts, les rebondissements passionnants, bref, un plaisir simple enfermé dans plus de 1500 pages (et quand on aime lire, suivre des personnages que l’on aime pendant de nombreuses pages est toujours un plus).
L’hiver se pointe, les copains. Laissez Bartimeus, Nathaniel et Kitty vous le rendre plus doux!
commentaires
lauriane
2014-10-12 19:04:06Séléna
2014-10-11 12:02:30cali4
2014-10-11 11:40:42