La fille-coucou : cette nana obsédée par les mecs des autres…

Un soir, attablées entre copines, la conversation est partie sur une de nos connaissances. De rebond en rebond, nous avons fini par tomber d’accord : on connaît toutes une fille-coucou.

Grande prise de conscience…

La fille-coucou, c’est qui?

Le coucou, c’est cet oiseau sans gêne aucune, qui parasite sans vergogne le nid des autres.

Regardez autour de vous et posez-vous la question cruciale : QUI est votre fille-coucou?

On la reconnait comment une fille coucou?

C’est facile : vous lui présentez votre pote célibataire, disons Marc, et, appelons-la Sophie, elle ne lui accordera pas un regard.

Trois mois plus tard, vous vous repointez avec le même pote Marc, devenu VOTRE Marc et là, subitement, elle le trouve paré de tous les attributs qui font de lui l’HDSV (l’Homme De Sa Vie).

Et la voilà roucoulante, morte de rire à chacune de ses vannes nulles (si, si, des fois votre chéri fait des blagues de merde qui ne font rire que lui), morte de chaud par -15°, obligée donc d’ôter sa veste, son gilet et bientôt sa jupe.

Les coucous sont les nanas qui vont venir raconter en hurlant devant votre Jules comment elles sont trop branchées Q, surtout si vous êtes dans une phase migraineuse.

Si vous êtes en train de jardiner en mode vieux jeans, bottes moches, t-shirt schlagos, elles vont accourir pour vous prêter main forte, les seins à moitié à l’air en shorty qu’on dirait trop un slip.

Vous faites régime? La voilà suggérant que « mais non t’es pas grosse, regarde, tu pourrais presque rentrer dans mon t-shirt. Mais si, essaie-le… » sachant pertinemment qu’elle fait un 34 et vous un 42 les beaux jours.

C’est aussi la pote qui devient tellement trop pote avec votre mec qu’elle trouve normal de le serrer dans ses bras, son 95D collé-serré sur le torse de votre propriété. Parce qu’elle le trouve trop génial quoi. C’est purement innocent bien entendu.

Puis si y a pas de chaise, bah, on va pas se gêner entre nous hein, les genoux de Jules sont là pour elle.

Elle va aussi régulièrement commencer à passer à la maison quand elle sait très bien que vous bossez, mais c’est un malentendu, évidemment. Alors elle en a profité pour lui faire un petit plat, puisque vous ne savez pas cuisiner. Elle est SI attentionnée.

Puis elle va aussi assez vite commencer à lui donner des petits noms, à l’appeler Loulou, puisque c’est son ami quoi, le meilleur.

Alors voilà, de la part de toutes les nanas ayant subi les emmerdements notoires de ces garces, je tenais à vous dire ceci, mesdemoiselles.

1. Si vous ne vous intéressez pas aux mecs célibataires, c’est peut-être, je dis bien PEUT-ÊTRE, parce que vous avez un peu de mal à vous en garder un et que vous préférez avoir une réputation de garce mangeuse d’hommes plutôt que de pauvres filles aspirant à l’amour le vrai.
2. Sauf que votre attitude vous fait perdre les mecs ET les copines. C’est à dire le peu que vous ayez dans la vie.
3. Si votre ego est en mal de reconnaissance à ce point, il faut consulter, sinon ça va pas le faire.

   

4. Puis dites-vous aussi que si vous piquez Marc à Sophie, une fois que vous l’aurez eu, au mieux, il ne vous intéressera plus et vous aurez juste brisé un couple, au pire vous ne l’intéresserez plus et on en revient à votre ego qui va morfler sa mère.
5. Et en admettant que vous gardiez le Jules, un jour ou l’autre, vous tomberez sur une coucou à votre tour et, comme dit ma grand-mère, crache en l’air, ça finit toujours par te retomber sur le coin de la tronche.
6. Ah et puis, c’est pas trop la peine de te la jouer « c’est lui qui m’a poursuivie de ses assauts irrésistibles », une pote, une vraie, ça ne voit même pas le copain de l’autre comme un homme un vrai. C’est juste le prolongement direct de la copine. Point barre.
   
7. Et puis, sait-on jamais, si tu nous lis, Machine « fille coucou » qui s’est tapée le mec de ma copine, soit tu le dis direct, soit tu l’emportes avec toi dans la tombe. Tu ne le balances pas mille ans après la guerre et surtout pas le jour du mariage. Parce qu’il y a des choses comme ça qui paraissent évidentes au commun des mortels. Et en principe, tu l’es, mortelle. Et si t’en es pas sûre, j’en connais une qui pourrait bien te le démontrer un de ces 4 matins.