Vous savez qu’en matière de séries, on dévore. La nouvelle venue à la maison, c’est Orphan Black, une série canadienne (oui, oui!) racontant les mésaventures de Sarah, une dealeuse des bas quartiers qui, après avoir assisté au suicide d’une jeune femme qui lui ressemble incroyablement, décide de se couler dans sa vie et devient alors Beth, une policière.
Sauf que, très vite, Sarah s’aperçoit qu’elles sont le résultat d’une expérience scientifique de clonage et qu’elles sont en réalité au nombre de 9 et que, si Beth s’est jetée sous un train, c’est probablement pour de bonnes raisons.
C’est une excellente surprise en fait. Je n’avais pas forcément envie d’un thriller qui coupe le souffle et Orphan Black a réussi le challenge d’allier le suspense rebondissant à de petites touches d’humour et de scènes de qui-pro-quo presque dignes de théâtre de boulevard. Cet effet peut en agacer certains, alors que dans mon cas, ça tombe pile poil.
L’actrice, qui évoque quand même pas mal Nikita ou Lola de Rent Lola Rent, relève le défi de jouer de nombreux rôles : la merdeuse, la mère de famille, la scientifique, la Russe cinglée, l’inspectrice élégante etc. La voir passer ainsi d’un personnage à un autre la rend réellement attachante.
Pour les fans de scénario hyper crédible, passez votre chemin. On passe de too much en too much et c’est ça qui est bon.
Un bonus pour le frère adoptif de Sarah, qui chope de l’acné quand il se rend dans les quartiers chics et un autre pour le somptueux petit ami de Beth qui mérite carrément le détour.
C’est donc une série où on s’amuse franchement, où on stresse un peu, où on se pose beaucoup de questions aussi mais dont on attend clairement l’épisode suivant.
(NDLR : nous ne sommes qu’à l’épisode 7 de la saison 1 donc pas de spoil, merci!)
commentaires
Funda
2015-06-21 14:18:18Lily
2015-06-02 18:28:55Catherine
2015-06-02 15:50:36