Vous aurez besoin d’un carnet et d’un stylo.
Je vous ai promis de vous filer mes trucs pour mieux vivre et mieux se sentir.
Je vais donc vous donner de ce pas mon PLUS GROS TRUC.
Aux origines, le mal-être. Que je ressentais, que je retrouve chez mes clientes, que j’entends chez mes coachées, que j’ai étudié de près depuis très longtemps.
Je me suis longtemps demandée pourquoi je me sentais intérieurement si mal. Avec le temps, j’ai observé que la course à la perfection me tuait à petit feu. Courir pour être une bonne mère, une bonne fille, une bonne amie, une bonne épouse, une bonne employée, une bonne femme d’intérieur, une bonne cuisinière (hum), une bonne maîtresse pour le chien, un être humain toujours en accord avec ce que je juge droit, achète écologique, mange bio, achète fairtrade, va te coucher tôt, sois organisée, lave ta voiture, tond ton gazon, sois épilée, maquillée, coiffée, souris, dis bonjour aux parents de l’école, participe aux fêtes, ris, ne bois pas trop, mais bois quand même sinon t’es pas drôle, ne grossis pas, sois une bête de sexe, mais ne sois pas sexy, et blablablablablabla…
Et ça, c’est pas écrit partout. Un jour, après que la vie m’ait donné quelques bonnes leçons, j’ai réalisé que je devenais aigrie, méchante et triste. Envieuse aussi de celles qui donnaient l’impression d’arriver à jongler avec tout ça sans peine. Je dis bien « donner l’impression » parce que, maintenant que je vois des femmes en coaching, je peux vous dire que PERSONNE NE JONGLE SANS PEINE.
Oui, pardon, je voulais tout bien expliquer d’abord.
J’ai alors listé les domaines où on a la sensation de devoir être parfaite.
Et je me suis dit…
Et j’ai alors classé ce qui était prioritaire.
Faites-le pour voir… Prenez votre crayon et notez ces éléments de 1 à 11 par ordre d’importance.
Allez-y, classez.
Ca y est?
Ok.
Après avoir classé, j’ai regardé ma liste et j’ai fait le constat que je plaçais en haut de ma liste des éléments qui m’importaient peu à MOI mais qui importaient AUX AUTRES.
Revérifiez votre liste.
Corrigez.
Maintenant vous avez une liste de 11 éléments classés selon VOTRE ORDRE.
Bah moi, devant cette liste, je me suis dit : ok, ma grande, tu ne peux pas être sur tous les fronts.
Et j’ai décidé que les 5 premiers points seraient prioritaires à TOUT le reste. TOUT.
Les 3 suivants, je ne m’en occupais plus qu’en cas de temps-bonus.
Et les 3 derniers, alea jacta est, on verrait plus tard.
Certes, ça voulait dire « dire non » pas mal de fois. Ca voulait dire apprendre à lâcher prise sur des tas de choses. Mais me focuser sur les choses prioritaires pour MOI, ça m’a permis de progresser dans ces domaines de façon fulgurante.
Alors bien entendu, délaisser des domaines les fait chuter. Eh bien, il faut refaire le point quelques temps plus tard. J’avais mis le focus sur ma vie professionnelle, ma fille et quelques autres domaines. Mais mes amis étaient plus bas dans le classement. Le besoin d’eux s’est fait sentir avec le temps et ils sont redevenus prioritaires (oui, les vrais amis, ça comprend plein de trucs). Du coup, j’ai fait baisser une autre donnée.
Vous saisissez l’idée?
J’avais délaissé l’idée de la maison cosy. Bah c’est remonté aussi. Chaque chose en son temps et à sa place.
Je sais. Mais tu n’as pas douze bras. Réaliser que tu ne PEUX pas tout gérer te permet de respirer. Tu apprends à déléguer, à dire non. Non, je ne peux pas décemment mener de front ma vie professionnelle ET conduire Lola à douze cours de danse. Oui, Lola est parmi mes priorités. Oui, ma vie professionnelle aussi. Ok, alors je délègue. Je vois avec ma maman, pour qui Lola est une priorité, si elle peut me décharger. Et je ne passe plus douze heures à me dire que ça fait de moi une mauvaise mère. Vous voyez mieux?
C’est ça, le secret. Dealer avec soi-même. S’accorder la paix.
Allez, bonne journée <3 Je vous aime tout plein!
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Victoria Grace
2018-02-07 19:32:17