4 juin SSLP (Salutaire Solution du Lâcher Prise) / Coups de gueule (pas toujours justifiés)

Les peurs des uns, les peurs des autres…

Vous avez déjà constaté que parfois, on a du mal à se comprendre les uns les autres?

Je me suis retrouvée récemment très en colère pour un truc, face à une autre personne très en colère. Quand tout est retombé, j’ai pris du recul et analysé la chose.

Je fais souvent ça. Je me pose et je retourne le truc. J’essaie de lire entre les lignes des non-dits.

Et la plupart du temps, je réalise que ce ne sont pas des colères qui s’affrontent mais des peurs.

Ces peurs qui nous gouvernent…

Les peurs, on les construit enfant et on les garde pour toujours. Peur d’être seul, peur d’être pauvre, peur de ne pas être aimé, peur du jugement, peur du rejet, peur de ne pas être reconnu, peur de ne pas réussir et j’en passe…

A ces peurs d’enfant s’ajoutent celles qu’on développe quand on est confrontés au monde réel des adultes. Un peu trop froid, un peu trop dur, un peu trop usant…

Parfois je pense que le seul monstre, c’est moi

Et on devient porteurs de bombes.

On se promène avec ces trucs dangereux en nous, qui prennent le dessus dès qu’on y touche.

Qu’une personne ose s’en approcher et hop, on explose façon danger public…

Ces peurs qu’on n’entend pas…

Pire que tout, quand la peur qu’on porte n’est pas reconnue, pas entendue, elle prend une ampleur démesurée.

On perd le contrôle et on dit et on fait n’importe quoi.

Parce que bien entendu, nos peurs nous sont propres et sont incompréhensibles pour les autres tant qu’on ne les leur explique pas.

Peur : Fausse preuve semblant réelle…

Les peurs des autres…

Alors imaginez une seconde que deux peurs s’affrontent. Deux peurs ancrées profond.

Ca peut vite faire des dégâts…

Comment éteindre les flammes alors?

Ben oui, parce que c’est bien joli d’identifier quelle peur parle en nous, mais si on n’y fait rien, la terre brûle.

Déjà, ne perdons pas de vue que c’est cette terre qui nous permet de pousser… Alors essayons d’abord d’y jeter un peu d’eau, de rappeler à l’autre que, derrière sa peur et la nôtre, il reste toujours tout le reste : de la terre fertile, des liens, des semailles.

« Derrière ma peur, je t’aime quand même ».

C’est peu de choses mais c’est beaucoup aussi.

Si la peur de l’autre est plus forte que la foi qu’il/elle a en vous, évidemment, ça prendra du temps. Tout le monde n’a pas forcément pris le temps d’essayer de piger ce qui se passe dans son for intérieur.

Mais si chacun y met du sien, si chacun essaie de comprendre la peur qui dort dans le corps de l’autre, les deux peuvent se libérer ENSEMBLE.

Nos peurs sont nos prisons. Ouvrons les portes des uns et des autres. Et respirons l’air frais de la CONFIANCE.

Tu pourrais aussi aimer…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

commentaires

Ey@el

2018-06-14 22:50:37
Oh comme j'aime ton article. Et comme tu l'as si bien déduit, changer son intérieur peut changer le monde du moins si tout le monde s'y met. Mais même si toi tu t'y mets, au final ça change ce que tu émets et tu attireras forcément des personnes différentes car nous attirons en quelque sorte ce que nous sommes/émettons. Un petit exemple tout simple pour ne pas parler comme un livre : quand on se sent d'humeur morose, merdique, bref levée du pied gauche, on a tendance à attirer les catastrophes ou les impondérables qui renforcent notre mauvaise humeur et on attire tous les cons de la planète. Au contraire, les jours où on se sent bien, heureuse de vivre, optimiste, youpi la vie et moi tout le monde est gentil, je suis un bisounours, et bien on attire plein de bonnes choses, des gens adorables et souvent même une certaine chance. C'est ça attirer ce qu'on émet. C'est plus complexe que ça mais c'est l'idée et c'est vérifiable. Et nos peurs comme tu dis sont insidieuses car souvent on les enfouis (même pratiquement toujours) et on trouve toujours des excuses pour ne pas s'y confronter (peur d'avoir peur). Cela me fait penser à Harry Potter dont l'épouvantard prenait la forme d'un détraqueur, marque de sagesse lui dit Lupin car tu as peur d'avoir peur. Merci encore pour ce bel article.