Parfois, dans la vie, on est heureux. On a un chéri avec qui tout roule, on a des passions qu’on aime, des amis, un chat… et puis une tierce personne vient te grignoter une petite part de bonheur, comme ça, sans que tu comprennes bien comment et pourquoi…
Vous voulez un exemple? Allez, je prends le cas d’une lectrice (oui, on fait aussi courrier du cœur, t’as vu?) : cette lectrice, Amélie, a tout pour être heureuse. Mais mais mais… elle a une belle-sœur.
Au début de l’histoire, elles s’entendent bien. Mode deux-frères-deux-amies activé. La belle-soeur, appelons-la Clara, l’accueille à bras ouverts et a la gentillesse de la prévenir des gros défauts des uns et des autres. Elle est si gentille qu’Amélie lui fait confiance et croit sincèrement avoir trouvé la perle rare amicale dans un panier de crabes grinçants.
Sauf qu’avec le temps, force lui est de constater que Clara se trompe. Volontairement ou pas d’ailleurs. Amélie s’aperçoit qu’au fond, sa belle famille n’est pas si mal. Elle trouve même les gens plutôt gentils. Elle se rapproche d’eux, s’éloigne un peu de Clara et de sa médisance. Et là, c’est le drame.
Clara ne voit pas ces rapprochements de cet œil. Ah non non non. Du coup, de façon insidieuse, discrète et finalement très vicieuse, elle retourne la situation à son avantage et monte toute la famille contre Amélie.
A coup de sous-entendus, de « oups, je ne voulais pas dire ça » et autres petits coups de pute, elle creuse un trou autour de sa victime afin de l’isoler.
Le grand talent de ces personnalités toxiques, c’est d’arriver à faire tout ça sans que personne puisse prouver quoique ce soit.
Si vous alliez même l’affronter, elle a si bien joué son coup qu’elle pourrait vous rétorquer un « ah non mais tu te fais des films » qui arriverait peut-être même à vous mettre en doute.
Or, vous ne vous trompez sans doute pas. Peut-être que vous dramatisez parce que l’étrangeté de la situation vous ronge, mais il y a peu de chances qu’une conviction si profonde perdure sans raison.
La première chose à faire est donc de SE faire confiance. On ne rêve pas. C’est une garce.
La deuxième chose est de trouver un allié. Si possible votre amoureux. Pas pour lui nuire à votre tour mais pour avoir un allié. Quelqu’un qui comprend le malaise, ça aide, même s’il ne peut rien faire. Se sentir comprise, c’est un grand pas.
Troisième chose : apprendre le détachement. Si les autres ont décidé de rentrer dans le jeu de la demoiselle, c’est LEUR problème. S’ils te jugent sur SES actes, c’est LEUR problème. Dans la vie, ne pas se soucier de l’avis des gens quand on se sait droit dans ses bottes, c’est essentiel. Le temps oeuvre toujours dans le sens de celui qui a raison : un jour où l’autre, ils ouvriront les yeux sur celles qu’ils croient pour le moment. Ça peut prendre du temps, c’est certain, mais c’est plus efficace que l’attaque.
Dernière chose : se concentrer sur ce qui compte vraiment, à savoir ton couple et tes passions. Si cette petite garce manipulatrice n’a rien d’autre à faire qu’observer tout ce que tu fais, rappelle-toi que c’est justement parce que rien ne l’intéresse assez pour qu’elle ait autre chose à faire. Et ça, c’est triste. Si elle n’a pas d’autres mots que des méchancetés gratuites sur les uns et les autres, c’est parce qu’elle n’a justement rien d’autre à dire, aucune passion à partager, aucun sens à donner à sa propre vie. Regarde-la avec la pitié qu’elle mérite : celle que méritent les gens vides.
Quand tu arriveras au détachement et quand tu frôleras la pitié : tu auras gagné sur toute la ligne.
commentaires
FloGiet
2015-04-02 13:26:41laura
2015-04-02 12:45:07Mad
2015-04-02 12:43:26cindy
2015-04-02 09:26:22