Vous voyez, quand on dit que je suis une vilaine méchante over élitiste de la lecture qui OSE dire que Lévy et Musso font du caca sur papier, je vais vous prouver de ce pas que nenni.
Ce que je reproche à ces auteurs, c’est de présenter leur littérature comme de la pure culture. En réalité ce n’est même pas à eux que je le reproche, mais sans doute à leurs éditeurs. Mais soit. Je n’ai RIEN contre le roman à deux balles, léger et n’ayant d’autre prétention que de divertir son lecteur (ce qui est déjà beaucoup, quand d’autres te donnent l’impression de te vendre de la philosophie – de comptoir).
La preuve : je me suis plongée dans les volumes (nombreux) de True Blood, parce que c’est sans prétention aucune. Et franchement, je me suis bien amusée.
Vous connaissez sans doute tous la série télévisée (dont je ne suis pas une giga fan : les premières saisons était tolérables puis la fin se perd dans un truc aussi niaiseux que son héroïne tartable).
Autant vous prévenir que les romans n’ont RIEN à voir : ce n’est même pas la même histoire.
Déjà pour vous situer, Lafayette meurt au début du premier tome. La meilleure amie black n’existe pas. Sookie n’est pas la débile de la télé.
Et ça, ce n’est RIEN parmi le paquet de différences.
Franchement, ça se laisse lire avec plaisir (je les ai lus sur la plage cet été en une dizaine de jours), ça n’a évidemment aucune portée philosophique, ni une grande qualité d’écriture mais c’est SYMPA, moins gnangnan que Twilight, moins sexe que dans la série (mais un peu quand même, on se rassure), bref, c’est distrayant. Alors entre deux casse-têtes, un petit tome par ci par là, je dis pourquoi pas?
Si vous avez aimé la série True Blood, ça vaut la peine de tenter.
Bon amusement!
commentaires
Nathalie
2014-02-10 14:36:15