Le dimanche soir, je suis de mauvaise humeur. Rapport au lendemain qui, d’ordinaire, s’avère être un lundi, jour qui, d’ordinaire s’avère être un jour de reprise des réveils à 6h30.
Du coup, quand les Femmes Prévoyantes de Soumagne ont organisé un One Woman Show de Vanessa Kayo, j’étais moyennement emballée parce que, pour me faire rire un dimanche soir, il faut déjà se lever tôt, et un dimanche ce serait dommage.
Cela dit, en bonne citoyenne désireuse de soutenir les événements de ma petite commune, j’ai pris ma sœur et deux places et nous y sommes allées.
Résultat? On a passé le spectacle à pleurer de rire, littéralement. A avoir mal aux abdos aussi.
Remarque, c’était facile : la nana est une ancienne prof de français (coucou, collègue), séparée, avec un enfant, bref, elle est un peu notre sœur à (presque) toutes.
Quand elle t’explique que ce n’est pas qu’elle n’aime pas sa mère, que c’est juste que parfois elle a envie qu’elle meure, tu as juste envie de te lever et de lui crier « DANS MES BRAS ».
Et quand elle t’explique qu’elle aime peu d’enfants, genre trois quatre, ou un, le sien, tu as de nouveau envie de te lever et de l’embrasser.
Ou alors quand elle t’explique ses petits boulots, son ex-vie en classe avec les élèves, ses tentatives de draguer le voisin, ses sorties en tant que mère célibataire, ses visites chez le gynéco, sa copine parfaite qui GERE, tu ne peux QUE t’y retrouver et l’aimer d’amour.
Enfin nous, on s’y est retrouvées à fond et du coup, on a ri jusqu’à faire couler l’eyeliner waterproof qu’on testait.
On en a conclu que « que fait cette nana sur une toute petite scène??? » et « pourquoi qu’elle passe pas à la télé d’abord??? » (oui parce que la télé c’est un peu le Graal quoi. Tu passes à la télé, t’es une stareuh).
Bref; Vanessa, on t’a kiffé grave sa race. Et comme dirait ma grand-mère (qui m’appelle Proutch, comme quoi Poupoune, ça va quoi), t’as tellement d’énergie que tu pourrais devenir pile alcaline.
Un petit extrait pour vous donner une idée…
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