J’ai reçu ma super commande mortelle (et c’est rien de le dire) de chaussures chez Ventes Privées.
Réception hystérique du lot.
J’ai donc reçu cinq paires de merveilles vertigineuses.
Alors voilà, il faut savoir que niveau talons, je ne suis pas une novice. Non, madame. 20 ans que je roule ma bosse sur au moins 8 centimètres (vous l’avez la vision de Quasimodo en Jimmy Choo ou bien?).
Donc même pas peur à l’heure de la commande.
Sauf qu’à la réception et aux premiers essais, waouh, j’ai peut-être poussé le level un peu loin, là.
Je le sentais mal, mais dans le doute et contre tout avertissement des éléments (le temps, je suis sûr que c’est pour me mettre en garde, moi), je décide de m’armer de la paire la plus portable pour la dernière journée de boulot.
Je me sens très…
Au départ, ça va, je gère.
Sauf que je ne travaille pas dans un bureau. Je dois changer de local régulièrement, me rendre d’un coin à l’autre de l’école, bref, je trottine, je trottine.
Plus la journée avance et moins j’ai envie d’accompagner mes copines dehors pour la pause cigarette. Même les toilettes me semblent à l’autre bout du monde. Je ne vous parle même pas de dire au revoir aux collègues en faisant le tour de la salle. J’aurais eu l’impression de me taper une épreuve de Koh Lanta, sans crise cardiaque, certes, mais avec intervention du secouriste obligatoire quand même.
Et vous voulez savoir de quoi j’ai l’air plus la journée avance?
Et je vous épargne les sensations atroces qui accompagnent l’incomparable élégance de ma démarche.
Morale de la journée : les talons de plus de dix centimètres, c’est pour les journées sans marathon.
Ah et la télé nous ment avec ces nanas flics qui coursent des types sur leurs talons vertigineux. On nous ment.
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TheMouse
2014-04-11 04:46:33