La première fois que je me suis lancée chez Weight Watchers, c’était après avoir eu ma fille, il y a 9 ans.
J’avais pris 17kg pendant ma grossesse (paie tes 3 mois couchée devant la Starac), et gardé une dizaine de kilos. Je n’arrivais à tenir aucun régime strict plus d’une semaine et j’ai décidé de me lancer avant de me sentir totalement comme ceci :
J’ai perdu tous ces kilos qui m’épuisaient. Sainement, en plusieurs mois, en réapprenant à ne pas voir le Mcdo comme la solution à ma fatigue et à mes coups de blues.
Sauf que je n’ai jamais fait la stabilisation.
Les deux autres fois non plus. Ce qui veut dire que je retombe toujours dans mes travers relationnels avec la nourriture.
Je ne vais pas vous parler ici d’un désir soudain de ressembler à une nana de magazine. Vous savez à quel point c’est une chose qui me dérange, l’influence des médias.
Mais c’est justement à cause d’eux que j’ai développé ce rapport malsain à la bouffe. Je me sens grosse, je fais régime, je craque, je culpabilise, je me dis tant pis, je compense, je refais régime et le cercle me rattrape et je retourne dans ma petite boule de hamster.
Je vous ai parlé l’autre jour de mon envie de retourner vers un mode de vie plus sain.
Le retour à Weight Watchers en fait partie. C’est la SEULE méthode qui me réconcilie avec tout ça. Pas pour devenir une bombe, pas pour perdre un os, juste pour m’alimenter avec raison et de façon détendue.
J’ai donc repris cette fois l’abonnement en ligne. Je sais que la pesée des réunions était ma grande motivation, mais je n’aurai pas le temps de poursuivre toutes mes activités et d’aller passer une heure par semaine en réunion pour entendre tout ce que je sais déjà de la méthode.
Parce qu’elle est on ne peut plus simple au fond, cette méthode.
Avec Weight Watchers, tu as ton quota de points, chaque aliment vaut un certain nombre, tu as une réserve pour les jours de fête et la possibilité d’avoir au moins un jour de fête par semaine. La plupart des légumes et des fruits sont à 0 point. Et c’est là que c’est ce qu’il me faut : au quotidien, ce sont eux que je zappe d’ordinaire. Alors leur faire à nouveau une place change tout.
Je sais que, dans deux ou trois semaines, je me sentirai mieux, plus en forme, plus équilibrée.
Je sais que, pour pouvoir me permettre un resto de plus, je ferai du sport, pour économiser des points. Et que cette fois, c’est dans un autre engrenage vachement plus sain que je mettrai les pieds.
De sport en sport, de fruits en légumes, je me sentirai mieux.
Pourquoi je vous en parle?
Parce que vous êtes, comme moi, pour nombre d’entre vous, complètement chamboulées dans votre rapport à la nourriture. Je sais que vous aussi, vous vivez ces culpabilités, ces sales moments, ces mini-boulimies et ces tentatives de reprises en main souvent loupées. Que vous soyez des minces éternelles ou des rondes perpétuelles, beaucoup d’entre vous vivent mal l’heure du repas, l’heure du dessert ou l’heure du casse-croûtes.
Alors je vous raconterai comment j’évolue et où j’en suis. On ne sait jamais, si vous aussi vous voulez vous mettre au sport ou tout simplement réapprendre à manger : vous trouverez ici des amies, des compagnes de route, des conseillères. Je ne parle pas de moi : je parle de nos lectrices. Parce que je sais que vous en serez, je sais que ci-dessous, nous irons toutes de notre petite histoire, de notre anecdote ou de notre conseil.
Assieds-toi, copine de coeur, et réapprenons ensemble ces choses toutes simples qui nous manquent…
Toute la difficulté sera de continuer une fois que j’aurai atteint mes objectifs. Mais ça, c’est ici que j’essaierai de tenir le coup.
commentaires
cassan
2014-09-02 20:23:33Ninia
2014-09-01 09:08:16mlsre
2014-08-31 19:28:49Lauriane Barra
2014-08-31 17:01:47Mag
2014-08-31 11:30:11FloGiet
2014-08-31 11:02:05TheMouse
2014-08-31 10:22:19Marion
2014-08-31 10:02:36Déborah Liegeois Georgiadis
2014-08-31 09:56:24