Bilan lectures de juillet 📚

Parmi mes bonnes résolutions de rentrée, on trouve le fait de vous faire un bilan plus régulier de mes lectures. Alors il ne s’agira pas de longs bla-bla, mais d’un retour rapide sur mes lectures, dans le but, PEUT-ÊTRE, de vous donner l’envie de lire aussi !

L’académie des femmes parfaites, de Helly Acton

Sans doute le roman le plus easy à lire de mon mois, ce petit roman léger est une vraie petite bulle de joie.

Le pitch : Amy est une nana comme tout le monde, heureuse de sa petite vie et prête à se faire épouser par son Jules, un brillant golden boy. Il lui prépare une surprise durant leur voyage imminent, et nul doute que ce sera une demande en mariage. Sauf que non, Jamie-le-connard l’a simplement déposée … dans une télé-réalité pour femmes larguées. Amy se retrouve donc entourée d’autres candidates, concourant, pour un million de dollars, pour le titre de Meilleure Petite Amie.

Mon avis : c’était parfait pour terminer mon année pro, sans prise de tête. Très vite lu, le roman est surprenant. C’est évidemment un récit féministe tout en restant léger et, même si on sent vers où on va, on prend un vrai plaisir à découvrir les épreuves et les interactions entre les concurrentes, toutes plus attachantes les unes que les autres.

Vox, de Christina Dalcher

Le Pitch : dans un futur hypothétique mais proche, les femmes et les petites filles portent toutes un bracelet électronique leur envoyant une décharge électrique lorsqu’elles dépassent 100 mots par jour. Jean, l’héroïne, a connu l’ancien monde, en tant que neuroscientifique. Elle n’a plus le droit de travailler, comme tout le reste des représentantes de son sexe. Son mari, sans soutenir le mouvement politique des Purs, ne proteste pas réellement. Jean est appelée pour guérir le frère du président, atteint soudainement d’aphasie, en échange du retrait ponctuel de son bracelet.

Mon avis : un livre captivant, dans l’esprit de la Servante Ecarlate bien entendu, mais avec une réflexion sur le pouvoir de la parole. La fin m’a déçue mais ça n’a pas gâché la lecture, que je recommande vivement à TOUT LE MONDE, voire surtout aux hommes car la réflexion sur leur réaction mérite vraiment qu’on leur mette ce roman sous les yeux. La lecture met en perspective nos inactions, nos compromis, notre tolérance et les risques qu’ils nous font courir, sans qu’on veuille réellement les voir. Une jolie parabole pour nous rappeler que nos libertés ne tiennent qu’à un fil et qu’il serait très simple de nous faire taire une fois pour toute, ainsi que de faire taire ceux qui voudraient nous aider.

Nevermoor, les défis de Morrigane Crow, de Jessica Townsend

Le Pitch : Morrigane doit mourir le jour de ses 11 ans. Parce que dans son monde, les enfants maudits doivent mourir. Le soir de sa mort, elle est pourtant sauvée par Jupiter Nord, un drôle de personnage qui l’emmène à Nevermoor, un monde inconnu où tout est possible.

Mon avis : J’ai toujours adoré les livres de magie, surtout depuis Harry Potter. Mais il est difficile d’être à la hauteur avec JK Rowling. Nevermoor est une série également et contre toute attente, on y retrouve le même bonheur doux. C’est un roman pour adolescent et jeunes adultes, chose que je n’ai jamais compris : pour quelle raison la magie serait-elle réservée à la jeunesse ? Vu la taille de la communauté des fans d’Harry Potter, on peut en déduire que le rêve est nécessaire à des tas d’adultes. Et ce roman vous emmènera ailleurs, c’est garanti. Nevermoor est un joli monde et je me réjouis d’y retourner pour le tome 2 quand j’aurai fini mes autres lectures !

Famille parfaite, de Lisa Gardner

Le Pitch : une famille parfaite est enlevée. L’enquête démarre sur les chapeaux de roue…

Mon avis : Le roman est écrit du point de vue de l’épouse kidnappée et de celui des enquêteurs. C’est l’intérêt majeur de ce roman thriller assez classique selon moi. Mon souci principal dans les enquêtes, c’est que j’en ai TELLEMENT lu que j’ai souvent la fin en tête bien avant le dénouement final. Et ça n’a pas manqué ici. C’est malgré tout un bon roman policier avec un petit bonus sur les liens familiaux de cette famille idéale, qui se sont détricotés au fil du temps.

Sleeping Beauties, de Stephen et Owen King

Le pitch : toutes les femmes du monde sont atteintes d’une étrange maladie : dès qu’elles s’endorment, leurs visages se couvrent d’un cocon duveteux et elles ne se réveillent plus. Ouvrir ces cocons est très dangereux : elles restent inconscientes mais super violentes. La ville où se déroule l’histoire se trouve à l’autre bout du monde où a commencé l’épidémie. Les femmes peuvent donc se préparer. Certaines luttent contre le sommeil, d’autres n’ont pas suivi l’actualité mondiale et s’endorment malgré tout.

Mon avis : Le roman fait 1000 pages et, comme tous les King, débute par une longue installation de la situation. J’en suis au premier tiers uniquement et ne manquerai pas de vous faire un retour quand j’aurai terminé ! On se retrouve donc le mois prochain !

Photo de couverture :  freestocks on Unsplash