Super titre hein? Je suis trop fière. J’espère que t’as noté la référence de littéraire de la mort.
Enfin soit, maintenant faut que je t’explique le fond de ma pensée.
C’est un sujet qui revient sur le tapis assez souvent ces derniers temps dans ma vie : l’égo. Tu sais, ce truc qui fait que tu ramènes tout à toi, toi, toi, toi, toi…
Bah ma théorie, c’est que ce sont nos égos qui dirigent en permanence. Nous sommes d’énormes égos qui se promènent.
Alors souvent, on ne le sait même pas. On croit faire des trucs gratuits, pour rendre service, être quelqu’un de bien et en fait, on veut juste nourrir cette grosse bête tapie tout au fond.
Ces derniers mois, j’ai passé pas mal de temps à me l’observer cet égo. Parce que, quitte à l’avoir pour chef, c’est pas plus mal de le connaître un peu.
Du coup, quand tu fouilles, c’est un peu flippant. Si tu passes ton temps à te dire que tu fais plein de choses pour les autres et que tu es quelqu’un de hyper trop bien, et qu’après tu t’aperçois que tu ne le fais pas foncièrement pour eux, mais pour la reconnaissance que tu en tires, es-tu toujours quelqu’un de bien? That is the question…
S’interroger sur les raisons qui nous poussent à agir, à attendre des réactions des autres, à aimer aussi, ne serait-ce pas essentiel?
Se détacher de l’égo serait, sans doute, une façon de trouver la liberté et peut-être (je dis bien PEUT-ÊTRE) de devenir réellement quelqu’un de bien…
Faire de chouettes actions pour les gens qu’on aime, c’est facile. C’est peut-être même désintéressé. Mais envers le reste du monde, envers ceux qu’on aime moins, ça, ça devient une gageure. Faire une BA sans attendre la moindre reconnaissance, sans attendre de l’affection, sans attendre de l’admiration, bref, sans égo, c’est d’une rareté exceptionnelle si on se regarde un peu l’intérieur.
Cette petite recherche me paraît suffisamment intéressante pour que je vous la communique. Se poser la question cruciale « pourquoi suis-je en train d’agir profondément? ».
Que suis-je en train de chercher? Pourquoi suis-je déçue de la réaction de Machin? Est-ce parce que c’est un connard ou parce que j’en attendais autre chose que je n’étais peut-être pas en droit d’attendre? (oui, y a beaucoup de peut-être dans cet article)
Dernièrement, j’étais émue aux larmes devant des gens tristes. Du coup, j’ai fait ma petite introspection et ô horreur, ça me renvoyait tout simplement à d’autres émotions toutes personnelles. Je n’étais pas en pleine empathie/compréhension de l’autre. Je me regardais tout bêtement le nombril. Il s’agissait d’une émotion purement égoïste. Ma tristesse aidait-elle ces gens en peine? Du tout. C’était un gros mensonge bien égoïste que JE me jouais et LEUR jouais. Cette prise de conscience m’a permis de réguler cette fausse émotion. Ça n’a pas changé la face du monde, mais je me suis sentie un tout petit peu moins dégueu.
Un autre exemple tu veux? Une copine m’expliquait qu’elle était très frustrée que certains amis de son Jules se tournent vers elle en permanence et qu’il le lui reproche à la fin. De son côté, elle était saoulée de voir qu’il ne se manifestait que peu pour ces « amis » et qu’elle se sentait le devoir de les prendre en charge à sa place à lui. Du coup, j’ai dégainé ma théorie de l’égo et lui ai suggéré de voir ce qu’elle recherchait en assurant ce rôle, si quelque part, tout au fond, elle ne kiffait pas d’être la « personne ressource ». Et bim bam boum, bah ouais, y avait de ça. Dans ce cas, soit on décide d’accepter que notre égo réclame cet état et on en accepte les revers, soit on trouve une autre solution plus vivable pour lui donner ce qu’il demande. Mais en tout cas, ça permet de digérer pas mal de mauvais ressentis.
Une autre amie s’est fait plaquer par un Chéri de passage. Après un mois. Elle semblait au désespoir. Elle ne pleurait pas le gars. Tu n’aimes pas quelqu’un en profondeur quand tu le connais depuis quelques semaines, peu importe les chouettes moments et les déclarations fugaces (hormis sur une île type Lost). Donc on s’est penchées sur la question et c’était son égo qui était blessé, pas son cœur. Et ça, crois-le ou non, ça rassure.
Comprendre son égo est, à mon sens, la meilleure voie vers la liberté : quand on peut négocier avec lui, c’est un peu la fin d’une autre adolescence.
Bon, cela dit, je suis encore très très loin des négociations abouties. Mais on progresse, on fait connaissance.
Alors, vous, ça vous fait écho? Ou c’est de la psycho de comptoir? Non parce que j’ai besoin de votre approbation pour mon égo, voyez…
Allez, sors la sonde, Lecteur, Lectrice, et fouille ton dedans de l’âme pour voir ce qu’il te veut, ton égo.
commentaires
Marcel
2014-10-23 23:16:22revebleu0805
2014-07-23 22:52:09Lucile
2014-07-08 23:39:16janeen
2014-07-08 20:53:59Jorgie
2014-07-04 22:09:30Jorgie
2014-07-04 22:06:13Sylia
2014-07-04 16:35:29mlsre
2014-07-04 10:38:35Lilith
2014-07-04 09:16:48Line
2014-07-04 09:16:40cindy
2014-07-04 09:05:58tittounett
2014-07-04 08:25:31