Aujourd’hui, je commence plus tard. Il est 9h30. Ma fille n’est pas là. Mon chien est parti avec ma fille. Les volets de ma chambre la plongent dans un noir total et absolu. Je me suis couchée à deux heures du matin (rapport à Walking Dead 4). Mais je suis déjà levée.
La faute au bras de trop.
Vous le connaissez sans doute. Le bras de trop, c’est celui qui passe son temps rien qu’à vous emmerder chaque nuit. Si vous voulez dormir dans les bras de votre cher et tendre, il est là, à se mettre entre vous.
Si vous voulez vous offrir une petite nuit sur le côté, tranquillou, il guette le moment où il va pouvoir se glisser sous vous et vous faire une grosse vilaine bosse dans le matelas.
Eh bien aujourd’hui, mesdames, messieurs, le bras de trop a essayé de m’assassiner.
Et je ne plaisante pas.
Il devait être environ 9h10 quand, dans un état second, je décide de me tourner. Et là, sensation étrange, mon bras droit s’y refuse. Il reste là, faisant le mort, raplapla sur le lit.
Alors je me laisse pas faire, c’est bien normal. C’est pas lui qui fait la loi, flûte.
Alors j’insiste et je force. Mon épaule, beaucoup plus obéissante, arrive à l’obliger à bouger ses fesses. (Les fesses de mon bras, oui.)
Et le voilà tout raide qui… se lève à la verticale!
Sauf que le salaud avait prévu son coup. Arrivé pile à la verticale, il lache sa moitié supérieure en plein dans ma tronche. ET PAF.
En plein dans l’oeil. Douleur des douleurs au réveil.
Je tente de rassurer mon oeil qui fait rien qu’à pleurnicher. Et là, mon bras refait des siennes. Il décide de donner son corps (qui est quand même un peu le mien) à une sorte de termitière. IL SE REVEILLE, l’enfoiré.
J’ai abandonné toute idée de rester plus longtemps au pieu.
Je me suis levée, engueulant mon bras, pour donner des glaçons à mon oeil pleurnichard.
Je ne vous dis pas bonne journée : je boude.
commentaires
Solenne
2014-03-12 10:58:43Florence Casse
2014-03-12 09:29:02