Bonjour tout le monde! C’est le printemps! Il fait beau (ou presque), les oiseaux chantent, les vacances sont sur le pas de la porte, c’est merveilleux.
Mais avant d’en profiter, une dernière tirade de juin, un dernier « râlage » en bonne et due forme, une crise de nerfs pas du tout hormonale.
Parlons délation.
Nous avons tous ce/cette collègue pro des déclarations sous couvert d’anonymat, directement à la direction, non?
Pas plus tard qu’hier, ma copine F. (par respect de la vie privée, même les initiales ont été changées, merci de votre compréhension), ma copine F., donc, me disait qu’on l’avait dénoncée pour avoir emprunté l’agrafeuse de son bureau, qu’elle comptait bien ramener le lendemain, c’était pour le travail de sa fille.
Du coup, j’ai passé des coups de fil (tout le monde sait que je parle de mails puisque j’ai une allergie téléphonique aigüe) amicaux et récolté pas moins de 8 histoires (sur 8 coups de fil) du même genre.
Pour ma part, j’ai assisté à une histoire semblable cette semaine puisqu’un collègue bien intentionné (et toujours non identifié, mais on se rapproche, parce que nous aussi on a du réseau) a prévenu la direction de certains dires de collègues sur Facebook.
Facebook, la manne à secrets. Tu publies une petit blague? Je ne l’apprécie pas? Bah, plutôt que d’avoir les testicules (on est polis, ici) de te le dire, je vais aller bouder chez le chef.
Alors cher collègue (le mien ou le pas mien, ça vaut aussi pour celui de F., de G. de V. etc…), je voulais juste te dire ceci.
- Si tu demandes encore pourquoi tu n’avais pas d’amis à l’école primaire, maintenant tu sais pourquoi. Personne n’a jamais aimé les cafteurs.
- Si tu te demandes pourquoi, devant ton miroir, ton propre regard te fuit, c’est parce que tu sais, au fin fond de ton toi profond, que c’est juste tellement petit, ce que tu fais, que ton propre reflet a un peu honte.
- Ca semble cliché, mais je te rappelle que depuis 1945, ce type de démarche est plutôt has been et a même un temps été considérée comme condamnable.
- Rappelle-toi aussi que ton propre chef pense que tu es une petite chose bien peu admirable bien qu’utile et qu’il n’aura, malgré tout, aucune confiance en toi.
- Et enfin sache que si, de mon côté, je te retrouve, c’est publiquement que je te le ferai, l’affront. Et que je te dirai ce que je pense. Après, si tu veux, tu pourras aller pleurer chez ton chef. Je suis prête à me prendre un blâme pour que tout le monde sache bien qu’au fond de toi se cache un petit collabo qui serait prêt à vendre son voisin pour une miette de pain si la guerre éclatait.
Voilà, braves gens.
Si au fond de vous sommeille une âme de maréchal Pétain, prenez une seconde de réflexion. Rappelez-vous qu’on en a pendus pour moins que ça.
Et maintenant, profitons du soleil.
Merci de votre attention.
commentaires
Sandrine
2014-05-12 15:07:20Sandrine
2014-05-12 14:01:02mlsre
2014-05-12 13:55:06Valérie Lecocq
2014-05-12 11:24:23cassie 400
2014-05-12 08:27:29