Parce que répondre à toutes vos questions (on en a reçu un gros paquet de partout, mails, MP FB, MP insta, etc) est impossible en un article, voici ma première partie!
Je suppose qu’on ne parle pas de honte humaine profonde mais de la grosse bonne vieille gêne humiliante. Je pense que j’en avais déjà parlé dans un article mais au cas où, je re-raconte ^^
C’était au Pot-au-Lait, établissement bien connu de Liège, et on devait être aux alentours de 1996. C’était l’été, j’avais une jolie petite robe à fleurs rouge. Un garçon et moi échangions des regards éloquents lorsque je décidai de me lancer en allant lui demander du feu (oui, à l’époque, ça se faisait, c’était encore hype de fumer).
Je me penche, regard séducteur étouétou. Il allume ma cigarette et je recule toujours avec le même regard de biche gnagnagna. Ce n’est qu’une fois que je me suis retrouvée les 4 fers en l’air, ma petite culotte exposée à tout le café, que j’ai réalisé qu’il y avait une marche derrière moi. Je suis partie. Je n’ai plus mis les pieds au Pot-au-Lait depuis presque 20 ans.
Dur dur, ça. Ici, je me maquille à peine donc je dirais les rouges à lèvres de Bourjois Velvet Edition. On s’en sert en permanence et on les a tous.
Sinon, depuis que j’ai découvert les produits pour le teint de Make Up For Ever, qui tiennent même quand je vais nager à la piscine (non pas que je le leur demande hein, je constate juste), je suis accro.
Nope.
Les sushis, les gars, les sushis.
En admettant que le chien et la chats aillent bien aussi, je pense que j’emporterais mon téléphone, mon pc et mes disques durs. Tous mes souvenirs sont dedans et finalement, c’est ce qui manque le plus, les photos d’enfants etc.
En tout premier, je dirais ma grand-mère. Elle a survécu à tous les malheurs, de la perte de sa maman toute jeune, à la perte d’un enfant et à celle de son époux alors qu’elle était encore trop jeune pour ça. Et malgré ça, elle a toujours été là pour nous tous, que ce soit pour nous venir en aide dans les moments pénibles ou nous remonter le moral. Elle est dure, exigeante, pénible parfois. Mais c’est la personne la plus forte que je connaisse et mes souvenirs d’enfance sont remplis de ses câlins et de nos rires. C’est un sacré personnage de 90 printemps aujourd’hui, qui fait encore la cuisine pour tout le camping, plante encore le parasol quand on n’y arrive pas et nous tricote des pulls en 3 jours chrono. Je veux être aussi forte qu’elle pour affronter la vie, ne jamais laisser tomber les gens que j’aime et être encore pleine de courage pendant des années.
En second, je placerai un certain monsieur qui a fait partie de ma vie pendant quelques années. Il m’a appris à me pencher sur les raisons pour lesquelles je suis qui je suis et pas mal des conseils que je vous prodigue parfois aujourd’hui me viennent de lui finalement. Il m’a appris à comprendre les mécanismes des émotions et des sentiments. Je crois que je suis devenue une grande fille à son contact et je ne l’en remercierai jamais assez.
Pour terminer, je citerai Didier, ma rencontre professionnelle et amicale de cette année. Je suppose qu’il m’a déjà inspirée le jour où je suis tombée sur son post FB où il expliquait son cheminement. Ensuite, de fil en aiguille, il m’a donné un courage que je cherchais depuis longtemps. Chaque fois que je le vois, je peux me dire « s’il l’a fait, pourquoi pas moi? ».
Je pense que ma plus grande peur réside dans les quelques secondes qui ont précédé mon gros crash sur l’autoroute en janvier 2009. J’ai pensé sincèrement mourir en voyant les camions arriver face à moi et ensuite en réalisant que j’allais partir dans le dénivelé à côté de l’autoroute. Entendre les secours, à demi inconsciente, dire que mes jours étaient en danger a été assez effrayant aussi. Au final, j’ai appris que la vie est courte et qu’on s’embarrasse beaucoup trop de l’avis de ceux qui nous entourent : si je dois mourir demain, je mourrai heureuse et sans regret. Je me le promets.
Je suis en vacances, je lis peu de bons romans dans ces cas-là : j’ai besoin de la légèreté des romans qu’on repose entre deux conversations et trois apéros. Du coup, je lis de la chicklit cette fois. Je lis la saga Rebelles d’Anna Godbersen qui raconte la vie très Gossip Girl de quelques jeunes filles aux amours torturées à la fin du XIXème siècle. C’est léger, plein de froufrous et de romantisme gnangnan. Parfait pour se reposer l’esprit.
Ne me tentez pas les copains, là. J’ai laissé traîner quelques indices, si vous fouillez bien, vous devriez déjà avoir de petites idées… Allez je vous dirais juste qu’une de mes covers FB était plus ou moins éloquente…
Sur ce, je vais m’arrêter là et je reprendrai une prochaine fois.
Bisous Bisous!
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Kelly
2015-08-07 13:29:23