Question vague, tu me diras.
Je m’explique…
(Warning : nous touchons ici le fond du fond du système cour de récré. Mais à moins de vivre sur une île déserte, tu sais que c’est un lieu qu’on ne quitte jamais totalement…)
Je me disais récemment, après avoir appris que Machine avait dit ceci sur moi et que Machin avait confirmé qu’en effet, j’étais bien une grosse vilaine, que dans la vie, on avait deux choix.
Choix 1 : Ignorer.
Sauf qu’ignorer, c’est quand même un peu rageant. Surtout quand l’envie te démange d’aller taper sur l’épaule de la Médisance, histoire de lui mettre les points sur les I, dans l’espoir – sans doute vain – de rétablir la vérité et de redémarrer sur de meilleures bases.
Mais oui, il est possible d’ignorer.
Choix 2 : Régler le problème.
Sauf que régler le problème, ça vire souvent au fight club en règle ou pire, les fourbes se rangent souvent derrière des « ce n’est pas du tout ce que je voulais dire » et autres « mes propos ont été mal interprétés » pour aller ensuite raconter comment elle/il vous a retourné et que vous faisiez moins le malin hein.
Les deux solutions aboutissent à une sale hypocrisie toute moche, quand on y pense.
Parce qu’admettre que t’as juste été une petite conne médisante, c’est pas toujours facile.
Bah je vais te dire, Machine…
Tout le monde médit, un jour ou l’autre. Je le fais, tu le fais. Sauf que, si tu te fais choper, le mieux est encore d’admettre et de présenter des excuses. Je sais, ça coûte, mais c’est plus classe et honorable.
Comme dit ma grand-mère : faute avouée est à moitié pardonnée.
Alors plutôt que d’aller te plaindre de moi/de ta voisine/de ta chef à des gens qui viendront forcément me/leur répéter, prends tes testicules à deux mains et affronte la bête.
Au final, comment veux-tu que les gens changent, évoluent, comprennent tes demandes si tu ne les formules pas?
Seule solution où le silence fonctionne : lorsque tu rayes quelqu’un de ta vie. Personnellement, je ne perds pas de temps à expliquer à quelqu’un que j’ai décrété stupide ou suffisamment malsain pour me nuire que je vais le virer de ma vie.
Mais y a des gens, tu peux pas. Il vaut mieux affronter le souci pour l’aplanir.
Dans la vie, rien n’est pire que les non-dits.
Que l’existence des autres te fasse mal au ventre, je peux comprendre. Mais crois-en mon expérience, si tu le laisses voir, surtout par de la petite médisance toute moche et petite, tu passes quand même pour une sacrée conne et aux yeux d’un paquet de gens.
commentaires
mlsre
2014-06-04 10:53:22Isa. ManoTonia
2014-05-31 17:47:48Mégane
2014-05-31 12:15:44