L’avantage, quand t’as pas de paternel, c’est que tu peux décider de prendre celui que tu veux.
Alors moi, si ça vous dérange pas, je prendrai Brel.
D’abord Jacques est belge.
Le genre de Belge qui te décrit notre pays avec la nostalgie douce qui nous caractérise. D’ailleurs, j’ai beau aimer les vacances, si j’entends le Plat Pays à 1000 bornes de mes campagnes, j’ai la boule au ventre et le manque de frites.
Avec des cathédrales pour uniques montagnes,
Et de noirs clochers comme mats de cocagne
Ou des diables en pierre décrochent les nuages,
Avec le fil des jours pour unique voyage,
Et des chemins de pluie pour unique bonsoir,
Avec le vent de l’est écoutez le vouloir,
Le plat pays qui est le mien.
Puis Brel, il donne des bons conseils sur les relations amoureuses. Le genre de bons conseils un chouïa déprimants, mais pas faux. Non, c’est pas faux…
Cette interview m’a laissée sur le cul quand j’avais 20 ans…
« L’homme rêve de foutre le camp… »
Ah c’était donc ça…
Et puis… et puis… et puis il a écrit LA chanson qui me bouleversera toujours, quoiqu’il arrive et à n’importe quel âge…
« Ne plus vouloir se faire aimer, pour cause de trop peu d’importance… Etre désespéré, mais avec élégance… »
L’élégance, les enfants, l’élégance…
Ouep, j’aurais aimé que Jacques soit mon papa.
commentaires
Manon
2014-09-27 13:45:02mlsre
2014-09-26 11:22:26