Chez nous, la grippe arrive toujours en traître. D’abord, en général, je la repère sur Facebook, chacun sa référence.
Je vois les statuts désespérés se multiplier en France chez mes zamis divers. Puis elle se rapproche en attaquant Bruxelles. Puis je la vois vers Liège. Je reste calme. Elle ne passera pas par nous. Puis elle arrive vraiment à 3km.
Puis c’est généralement Lola qui se dévoue. Elle chope le truc, le ramène à la maison en douce et elle a l’air PAS TROP MAL. Elle fait un bon 39° mais elle joue quand même. Mais je sais que ça pue parce qu’en général, je le prends. En pire.
Là, c’est Gab qui a enchaîné en second. Je l’ai entendue éternuer en pleine nuit, redescendre à la salle de bain, trifouiller dans l’armoire à pharmacie, tousser. Et j’ai SU.
Quelques heures plus tard, dans le salon chauffé à 24° (l’avantage du feu de bois, les enfants), j’ai commencé à avoir froid. Mauvais signe. Je me suis jetée sur le Niocitran (non, nous ne sommes pas sponsorisées…), sur le perdolan, le dafalgan et tous ces trucs en « an ». Et pourtant j’avais TOUT fait pour l’éviter.
Mais non, elle était plus forte. La grippe. The flu. En anglais, elle sonne tellement bien.
Et c’est parti pour quelques jours de mouchoirs, de nez rouge, de suées grelottantes, de douleurs diverses qui font passer les fessées de Monsieur Grey pour de la tendresse.
Puis vient le pire : l’agueusie. Quand tu aimes manger, l’agueusie, c’est la torture. La meilleure glace du monde (oui, le Mcflurry) n’est plus qu' »un truc froid », le coca light n’est plus qu' »un truc pétillant » et les pâtes de chez Carmelo sont juste « un machin chaud » fadasse. Parce que la grippe te prive de tout, même du goût.
Alors tu te traînes du canapé trois places au canapé deux places. De ton lit à la baignoire. De la chaise (dix minutes) au fauteuil mou. Et nulle part tu n’es bien.
Ton nez finit par être si douloureux que tu es prête à te tartiner d’Inotyol blanc jaunâtre dégueu histoire de moins douiller. Tu te sproutches des litres de Sofrasolone dans le pif dans l’espoir de pouvoir avoir accès à un minimum d’oxygène par un autre orifice que ta bouche déjà pâteuse. Et tu as envie de crever.
Tes cheveux partent en live, trempés de sueur 18 fois par jour malgré tes douches dépressives. Le sèche-cheveux t’achève de toute façon. Et tu préférerais encore te choper une gastro qui aurait au moins le mérite de te faire perdre deux kilos.
Tu passes des nuits à te réveiller glacée, à t’enfiler un dafalgan, à te réveiller plus trempée qu’après deux heures de zumba. Et tu as envie d’aller chez le dentiste plutôt que d’être toi grippée.
Alors il est certain que vous qui me lisez là de suite, vous êtes en train de subir les mêmes tortures OU ALLEZ les subir.
Je ne peux que vous dire une chose : il PARAIT que ça passera. Qu’on se remettra. Alors on tient le bon et on en profite pour regarder des films. Parce que de toute façon, on n’est bonnes à rien d’autres.
Et de notre côté, on conclut encore une fois que l’absence de Jules est un réel avantage, là, de suite. Parce que RIEN ne pourrait camoufler ces tronches d’héroïnes de Walking Dead. Rien.
Allez, courage…
commentaires
mlsre
2015-02-18 14:20:40Caroline
2015-02-17 22:35:48Valérie L.
2015-02-17 19:57:59Soph
2015-02-17 12:42:01mely
2015-02-17 10:43:48pauline
2015-02-17 09:19:40