Warning : speciales daydikass inside…
L’autre jour, Lola me disait qu’elle n’était plus très liée avec sa graaaaaaande copine d’école et qu’elle trouvait ça triste. Elles se sont retrouvées dans deux classes différentes et forcément, le lien s’est effiloché.
Elle m’a posé ensuite une grande question :
Après réflexion, j’ai bien dû conclure que oui, c’est toujours un peu comme ça.
On croise des gens qui partagent à un moment T une humeur, un besoin et on se lie à eux avec une force ponctuelle. Si l’humeur, le goût, l’envie partagés perdurent, l’amitié perdure. Mais parfois, le moment T passe et on redevient un peu étrangers.
Parce qu’à ce moment T, souvent, on a vécu de jolies choses que l’on n’aurait sans doute pas vécues avec une autre personne. Ce qui fait de cette personne de passage un inconnu à nouveau, mais un inconnu marqué d’un sourire.
Parfois, on a le tort de développer une certaine rancœur devant cet « empêchement d’amitié », cette fin de non-recevoir, cette conclusion. Je suis convaincue que c’est un tort et qu’on devrait conserver un petit bout de douceur pour ces gens-là.
Après ces amis de passage, ces saisonniers de la relation, ces attachements intenses, il reste aussi les autres.
ce sont ceux qui sont entrés parfois (souvent) par la petite porte, sans éclat, sans déclarations imbibées, sur la pointe des pieds.
Les autres, ce sont ceux qui restent même de loin.
Les autres, ce sont ceux qui savent qu’on les aime et dont on sait avec conviction qu’ils nous aiment malgré les silences.
Ce sont ceux avec qui on a des souvenirs qui ont du goût et des odeurs.
Drinou et le popcorn calciné au fond d’une casserole, les pâtes de séchage de cours à l’unif, le saumon oublié dans un frigo avec un bonus de 100 kilomètres, Yannik et les sandwichs rôti moutarde ET les marrons glacés (mais je ne vais pas énumérer les goûts liés à Y. parce que ça n’en finirait pas). Virgi c’est les crêpes du dimanche et le cultissime riz/thon/macédoine. Bastien pour les cookies… Valérie, ma couz’, et un pot géant de piments qu’elle avale en trente minutes, la sangria qui tue.
Une promenade involontaire sous la neige en pleine nuit pour finir par se voir en bonshommes de neige avec ma soeur de bouffe, des disputes dans des voitures, mâchoires de fer avec Nico et Barbara, mais aussi une guitare sur la plage, un cardan qui a survécu, un bal aux saucisses…
La première descente en ski avec Sandrine et Anne-Mich, la dernière avec Yannik, Pâques sous la neige en attèle…Les t-shirts Waïkiki. La New Beat. La danse pas si classique…
Udine sur la plage froide d’hiver, un appartement avec vue sur la mer, deux fauteuils de la mort.
Le club des pantalons rouges, le carnaval bastognard, la nuit chez Séverine et ses poules, le chat mâle offert qui finalement aura des petits (pardon), le rire incomparable de Barbara, les peintures de folie de Sandrine M., les enfants qui grandissent, les chinois partout avec vous, les pékets aussi…
Les délires post-adolescents avec en prime des bêtises dont on ne se serait plus crues capables. (« Alors, je réponds quoi? »)
Les jeux de société qui se finissent en guerre avant la fin de la lecture des règles (en même temps, suffisait de m’écouter)…
Les Francofolies, Stephan Eicher, les séries « allez encore un petit », les retrouvailles où finalement oui, on aura toujours des trucs à se dire, Anne-Mich, Valérie V, Domi et sa surprise de dernière minute.
Les filleuls, les mariages, les embûches, les déboires, les racontages de vie, les larmes, les rires…
Tout ça pour vous dire que je vous aime. Je vous aime partout, tout le temps, sans y penser et je vous aime pour toujours.
PS : je sais aussi que certains sont en train de se greffer à cette longue liste… La vie est quand même sacrément belle.
commentaires
Sylvie
2017-09-27 15:53:19Lauranne
2014-05-28 19:04:34Véronique
2014-05-20 08:32:17Agathe
2014-05-19 17:00:03