1 avril SSLP (Salutaire Solution du Lâcher Prise) / Coups de gueule (pas toujours justifiés)

Le jour de la chute en public…

Allez, je vous raconte…

J’ai un copain beau comme un camion. L’autre jour, il arrive devant l’entrée d’un magasin, armé de sa bogossitude, un peu sûr de lui, et il voit une jolie fille. Il tourne la tête et loupe la marche. Il s’étale de tout son long et… les portes automatiques du magasin s’ouvrent…

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J’imagine d’ici la tête des vendeuses, voyant ce canon couché sur le sol. Mais heureusement, d’après lui « ses cheveux n’avaient pas bougé ». Ouf.

Du coup, avec Gab, on s’est rappelé nos plus belles chutes en public.

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C’est parti pour un racontage de vie.

1. L’allumeuse.

Je devais avoir une vingtaine d’années mais je n’ai jamais oublié. J’étais au célèbre Pot-au-Lait liégeois et j’échangeais des regards langoureux avec un joli garçon. A l’époque, je fumais dans les cafés, comme tout le monde. Histoire de faire genre, je lui demande de loin s’il a du feu. Il me tend son briquet et l’allume. Je traverse la pièce d’un pas ondulant, me penche pour allumer ma cigarette. Je me redresse et recule avec un regard éloquent et… bah il y avait une marche…

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Vlan. En arrière. Et en jupe. Les quatre fers en l’air. J’ai fui.

2. L’arrivée pétaradante.

Un soir, Gab arrive en boîte sur des talons démesurés (et neufs, sinon, elle aurait su). Elle monte une toute petite côte à l’entrée et là, son pied gauche part en vrille, suivi de son pied droit et elle entame une loooooongue gigue (« je te jure dans ces cas-là, six secondes, c’est super long ») avec les deux genoux qui partent dans tous les sens en mélange de danse africaine et de Charleston… Un copain l’a rattrapée avant le grand final…

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3. La chute en lieu hype…

C’est tout récent. Vous penserez à moi en allant au Penta Hôtel de Liège. C’était à l’ouverture. Vous savez, ce genre de soirée où il y a tous les peoples de la ville? Bah moi, tranquillou, j’ai fait le grand écart. Une flaque d’eau minuscule a eu raison de mon talon qui s’est barré ailleurs que prévu. Une jambe devant, une jambe derrière. Aussi vite tombée, aussi vite relevée. Mon dos pleurait mais « non non tout va bien hihihi je n’ai rien senti ».

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Les seules solutions à adopter dans ce genre de situation? Le rire, les gars. Que voulez-vous faire d’autre? On se relève, on salue et on attend les applauses.

Puis surtout, se rappeler que ça arrive même à Beyoncé.

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Et vous? des souvenirs de chutes mémorables? Qu’on se marre un coup…

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commentaires

Tatiana

2018-02-02 10:27:25
deux belles chutes aussi pour ma part, une dans la rue principale à Arlon à l'heure de midi ... et hop ni vu ni connu relevée en deux secondes et l autre en sortant de l église, tjs à Arlon, le jour de mon mariage... (tps pluvieux, laché de confetti et de riz aidant) Je vois ma grd mère d 1m50, 40 kg qui veut me venir en aide et j ai eu plus peur pour elle que pour moi ^^

Adéline Maqua M.U.A

2018-02-02 10:20:16
Une chute mémorable que je me rappelle : J'étais encore jeune ado (dans les 14 ans), et on était à la balançoire de la plaine de jeux de mon village avec ma meilleure amie de l'époque. V'la que les "beaux" (plus si beaux maintenant.. ^^') mâles adolescents de 16,17ans arrivent à la plaine pour jouer au foot sur le terrain plus haut, et nous regardent, rigolent entre eux,.. Ma copine fait sa gymnaste et saute de la balançoire en plein mouvement, retombe sur ses jambes et fait genre "je gère trop". Bien évidemment, les mecs voient le truc et semblent impressionnés. Du coup, jeune demoiselle en quête d'amour et d'attention, je reproduis les faits de ma copine, sauf qu'au lieu d'atterrir sur mes jambes, je me rétame à plat ventre, bras écartés (dans des minis graviers ronds, fort heureusement), à la vue des mâles qui bien évidemment, se sont foutu, à juste titre, royalement de ma gueule. Honte intersidérale, tout le monde se marre, moi j'ai juste envie de mourrir (ouais.. Ado, je disais bien) de honte. Avec le recul, purée qu'est-ce que je me marre! J'aurais trop aimé voir ça, des yeux de ma copine xD!

Emy

2015-04-02 20:57:54
Ohlala des chutes... J'ai 2 pieds gauches donc je les collectionne. Mais 2 me viennent en tête. La première, j'avais une dizaine d'année même pas. On était en vacances dans des bungalows dans le sud, et le jour du départ arrivé, il nous restait du beurre. Du coup ma mère m'a dit de le ramener à l'accueil. Sud = soleil = chaud. Alors moi dans ma petite tête je me suis dis qu'il fallait que je me grouille pour pas que ça fonde. Du coup j'ai courru. Et je me suis étalée de touuut mon long. Sur des graviers :D. Je crois même qu'on voyait mon os. Bref, j'en ai gardé une cicatrice horrible sur le genoux, mais j'en rigole bien aujourd'hui. (sur le coup c'était torrents de larmes, hurlements, et panique parentale haha) La seconde remonte à... allez, 3 ans ? J'avais cours de stats dans un amphi, à 8h du mat. Pas le truc le plus motivant du monde surtout avec mon amouuuur (ou pas) des maths et le fait que j'habitais à l'époque à 1h30 de ma fac MAIS y avait mon crush à ce même cours. Et un crush, ça motive. Bref, j'arrive à ce cours, toute pimpante, je le repère dans l'amphi, essaye de trouver une place pas loin. Et le truc, c'est que les marches en amphi chez moi, sont ultra longues. Tu fais facile deux pas avant la marche suivante. Et ce jour là, je sais pas si c'était la fatigue, les nouvelles chaussures ou mon mattage intensif, le fait est que je me suis vautrée et ait atterris sur les genoux 2 marches plus loin. Juste à côté de mon crush. "Ah tiens heu, bonjour :D"

Périnne

2015-04-01 18:36:25
Ma pire chute/honte, c'était à la foire de Huy, l'année de mes 14 ans, dans le fameux palais des glaces. Trop contente d'apercevoir enfin la sortie, je fais de grands signes à ma petite famille dehors, avant de prendre mon élan et de m'élancer en courant et en criant "par ici la sortiiiiiie"... Hé bien il s'avère que ce n'était pas la sortie. Je me suis donc magistralement pris une vitre en pleine face, pour ensuite rebondir sur celle juste derrière moi, et finir à plat ventre par terre. Les personnes qui regardaient dehors ne se sont pas gênées pour rire. Je suis encore morte de honte rien que d'y penser.

Catherine

2015-04-01 16:05:34
Moi je ne me casse la pipe que quand j'ai des chaussures plates, oui madame, jamais avec des talons aiguilles ou presque). Pourquoi? Parce que mon corps préfère avoir l'air doublement débile bien sûr :P Les deux plus mémorables sont probablement celles de mon précédent camp scout. Il pleuvait des cordes et les scouts faisaient leur Hike. Puisqu'ils étaient trempés jusqu'aux os, j'avais donné mon k-way, mon pull, mon sous-pull, etc… jusqu'a me retrouver en top et en short. En rentrant au camp, j'ai pris un tendeur dans les pieds (le fil qui tend la tente) et me suis étalée de tout mon long… dans la boue :D Et deux jours plus tard rebelote, sauf que ce que j'ai pris dans les pieds était une malle au milieu du chemin de sortie (dans le noir complet, je suis myope mais pas à ce point) avec plein de bouts pointus remplis de Tétanos (vive les vaccins) … mais sur ce coup-là j'ai moins rigolé puisque je me suis fait vraiment mal et j'étais tellement choquée que je n'arrivais pas à répondre aux gens qui me demandaient si ça allait … puis j'ai tâtonné après mon iPhone enfoui sous la boue, et me suis dit que c'était un signe que je devais aller dormir incessamment sous peu xD

plumapaillette

2015-04-01 14:48:48
J'étais surveillante dans un lycée agricole, plus jeune que le plus vieil élève et public essentiellement masculin option bourrin. Heure d'étude pour une classe, tous ces joyeux drilles se rassemblent dans le (minuscule) bureau des pions. Font semblant de se bagarrer, soucieuse de montrer mon autorité, je me lève d'un bond du fauteuil pour râler. Et amorce une descente pour me rasseoir. Sauf le dit fauteuil avait des roulettes et mon énergie à me lever l'a aussi fait rouler...Ma descente a donc duré jusqu'au sol. Mais je riais tellement d'avoir vu leurs têtes pendant que je tombais que c'est passé crème. Aucun foutage de gu... Ce qui connaissant les ados est extrêmement surprenant :D!

mathilde

2015-04-01 12:31:09
Je me suis déjà prise la vitre d'une des portes tournantes chez Ikéa... Le gentil monsieur a accouru pour me proposer de la glace. J'avais environs dix ans, j'en ai maintenant vingt deux et je mets toujours mes mains (ou mon copain) devant moi en protection. Et mes frères ne se prive pas de me rappeler ce passage de ma vie ;) Bref, terrorisée à chaque fois que je vais chez Ikéa ...

Mlsre

2015-04-01 12:07:06
Je dois avoir la chance de ne pas trop souvent m'étaler mais je ne porte pas de talons ;o) Néanmoins, je me rappelle de 2 gamelles. La 1ere, dans le bus le matin, plein à craquer, on est debout au milieu des sièges avec ma collègue. On recule, on recule (foule aidante) et je ne vois pas la "marche" dans le fond du bus, je tombe assise dessus ^^ Parait que j'ai fait ça comme une fleur et que c'était plein de grâce ;oD La 2e, je ne me suis pas vraiment étalée, mais le rond point que je traverse chaque matin pour choper mon bus (toujours le même ^^) était plein de verglas. Mes jambes ont dû faire de belles acrobaties et les passants ont bien dû se poiler...

Lucie

2015-04-01 12:03:13
J'ai vécu 1 an à Rotterdam et étais très fière d'avoir passé 10 mois sans tomber de mon vélo, jusqu'au jour où j'ai traversé l'Erasmusbrug après avoir bu quelques bières à Hotel New York (vous voyez?), en m'extasiant (exagérément) sur la vue, et là ma roue avant touche la bordure ce qui déséquilibre le tout et me fait valser par dessus mon vélo et atterrir les mains en avant (merci réflexes!) sur le trottoir réservé aux piétons! Après avoir crié des "I'm okay" à ma copine hollandaise, fou rire (et un peu de tremblote jusqu'à la maison quand même)!