Allez, c’est reparti pour un tour de séries Netflix à regarder!
Aaaaaah Ozark… Quelle drôle de série…
L’histoire glauque d’un super comptable capable de blanchir des sommes faramineuses pour la mafia… Insoupçonnable, blanc comme neige, Marty Birde se fait rouler par son associé qui détourne une partie des sommes qu’ils blanchissent. Del, leur contact de la mafia, décide tout simplement de plus ou moins tous les descendre, ce qu’il fait, avant de s’arrêter devant Marty qui jure ses grands dieux par pur baratin qu’il connaît une région où il pourra blanchir encore plus d’argent. Le voilà parti avec toute sa famille, habituée au luxe et au soleil, à Ozark, une région de lacs froide et antipathique et il a trois mois pour blanchir une fortune sinon, ils sont tous morts.
Sauf qu’à Ozark, les choses ne tournent pas comme prévu…
Définitivement une série noire ultra noire ici avec un Jason Bateman un peu inattendu.
Si vous cherchez une série à sensations fortes, passez votre chemin dans l’absolu parce que cette série vous fait vivre Ozark, une région où tout est lent et mortel d’ennui. La série n’en est pas ennuyante pour autant attention! Que du contraire : les lenteurs sont terriblement calculées pour faire ressortir la dureté du propos.
D’un point de vue visuel, c’est aussi une perle. Les tableaux sont fabuleux de froideur déprimante. Si Ozark existe, personne ne veut y vivre et la vie y est forcément humainement froide. Le monde est bleu. La pluie est froide. La vie n’en finit pas ou finit très très tôt…
Une série à regarder quand on a envie de se plonger dans la noirceur.
Ce n’est pas une série ici mais un film…
Parfois, on a envie d’un bon film guimauve.
Sierra Burges est exactement ça, avec de petits plus…
Sierra est une adolescente élevée avec des parents écrivains très aimants. Elle est un peu enrobée, joue de la musique, est ultra brillante en classe. Veronica est la pom-pom girl de l’école canon et un peu bête. Jamey est un beau joueur de foot gentil qui a des potes catégorisés losers. Veronica veut se moquer de Sierra et donne son numéro à Jamey en faisant croire que c’est le sien et c’est parti pour un échange de SMS. Jamie pense parler à Veronica. Sierra rentre dans le mensonge…
J’ai lu des critiques controversées de ce petit film complètement feel good si on décide de ne pas se prendre la tête. Et moi, il m’a malgré tout mis la pêche. Oui, Sierra fait de la merde tout le long du film, et je crois que ça dérange pas mal : d’ordinaire la loseuse est une fille honnête et droite, ça perturbe un peu les codes de faire d’elle la marionnettiste pas clean. J’ai lu que c’était amoral. Ca m’a fait beaucoup rire. Cette fois donc, venez découvrir une fille pas forcément supeeeer jolie mais très chanceuse dans la vie car choyée et qui, au fond, n’est pas la fille bien qu’on nous raconte dans tous les gentils films.
Conclusion bâclée et trop rose bonbon, mais ma foi, ça met de bonne humeur malgré tout 🙂
Alors ça, CA c’est un ovni!
Deux jeunes gens prévoient de s’enfuir puisque le père de la jeune fille l’empêche de vivre librement… Sauf que, quelques heures après leur fuite, pour la première fois de sa vie, elle change de corps avec un homme qui l’agresse…
Truc de fou que cette série.
Totalement inattendue, elle revisite le paranormal en l’incluant dans un monde totalement normal. Pourquoi certaines femmes ont-elles cet étrange pouvoir? Qu’entraîne-t-il? Est-il dangereux et comment lutter? Que peut-on accepter? Que peut-on pardonner? Jusqu’où va l’amour?
Il est très difficile de vous en parler sans dévoiler trop d’intrigue donc je vais me contenter de vous dire que cette série est étrange et vaut le détour. Un peu poétique, un peu paranoïaque, elle interpelle et la conclusion est vraiment extrêmement prenante…
Si on parle de série amorale, en voilà bien une!
Je vous fais le pitch dans le ton de la série et vous aurez pigé à quel point ils vont loin…
Une jeune obèse agresse un SDF qui la frappe en retour et lui casse la mâchoire, entrainant une perte de poids importante. Découverte par un avocat en mal de cause à défendre mais totalement accro aux concours de beauté, elle devient la candidate idéale du monde cruel des miss…
On peut tout critiquer dans cette série car, honnêtement, elle ne fait QUE dans la provoc et le quatorzième degré. Les personnages sont des clichés vivants, tous plus odieux les uns que les autres, pas un pour rattraper l’autre.
Et en fait, c’est méchamment drôle. La série démarre doucement sur la méchanceté puis va de plus en plus loin dans l’atrocité. Il ne faut pas chercher de gentille morale ici : il n’y en a pas.
Patty est une garce finie, les deux Bob(s) (oui parce qu’ils poussent le vice à appeler deux des personnages principaux BOB, on comprend le sérieux du truc) sont des caricatures, Alyssa Milano est fabuleuse de cruauté (ou pas, parfois), bref, ça se déguste comme une conversation médisante.
C’est mal et ça fait du bien.
(PS : niveau intellectuel : 0 et ça va très bien comme ça)
Voilà, ça vous fait pas mal de visionnage pour l’hiver.
Puis pour rappel, si vous n’avez pas encore vu les articles précédents sur le même thème, il y en a pour tous les goûts!
Bon lundiiiiii <3
commentaires
Anaïs
2019-07-15 13:35:10